"Recruter sans menottes, un vrai plaisir": le petit tacle de John Textor au football français et son "agenda politique"

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L’ancien président de l’Olympique lyonnais, John Textor, a nouvelle fois ciblé ce vendredi soir les instances du football français, et en particulier la DNCG qui avait rétrogradé administrativement l’OL fin juin, avant que la décision ne soit infirmée en appel.


Le “cow-boy” continue de tirer sur la DNCG. L’ancien président de l’Olympique lyonnais John Textor s’est réjoui ce vendredi soir des recrues de Botafogo, dont il est le principal actionnaire. Dans un message publié sur son compte Instagram, l’homme d’affaires américain de 59 ans a lancé: “À la poursuite de trophées, en recrutant sans menottes. Un vrai plaisir de diriger un club sans l’interférence d’un agenda politique.”

Le tacle aux instances du football français et à la DNCG est à peine masqué. Fin juin, après de nombreux mois d’austérité imposée, la commission de gestion de la LFP avait acté la rétrogradation administrative en Ligue 2 de l’OL. Une décision qui sera finalement infirmée dix jours plus tard en appel.

La story Instagram de John Textor sur les recrues de Botafogo, le 18 juillet 2025
La story Instagram de John Textor sur les recrues de Botafogo, le 18 juillet 2025 © Instagram

“Le problème, c’est moi”

La menace de rétrogradation administrative dans le deuxième échelon du football français avait poussé John Textor à se mettre en retrait afin de de laisser Michele Kang et Michael Gerlinger convaincre la Ligue de la fiabilité économique du club.

Dans un premier temps discret, il n’avait pas attendu longtemps avant de régler ses comptes avec le gendarme du football français. Deux jours après le maintien des Gones, celui qui reste propriétaire via Eagle Football Group avait accordé une longue interview à la presse britannique.

“Le processus de la DNCG est très subjectif. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc, avait-il déploré. Ils prendront littéralement vos revenus de joueurs et de transferts et diront que cela doit être nul.”

Et d’ajouter: “Je pense que je suis en grande partie le problème. J’essaie d’être un agent de changement. Je pense que la gouvernance en France ne fonctionne pas.” La guerre est donc loin d’être finie.

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