Baladé entre le milieu et la défense cette saison au Real Madrid, Aurélien Tchouaméni est très apprécié par son nouveau coach Xabi Alonso. L’Espagnol le voit comme une pièce essentielle de son effectif.
Nouveau coach, mais mêmes problèmes d’effectif. Face à Al Hilal, Aurélien Tchouaméni a de nouveau dépanné en défense centrale en seconde période. Avec Rüdiger, Militao et Alaba absents, et Raúl Asencio obligé de laissé sa place, Xabi Alonso n’avait que peu le choix.
“Si le coach veut que je joue en défense, je ne peux pas dire non”, préfère en sourire Aurélien Tchouaméni. Mais sous la nouvelle direction du coach espagnol, le Français devrait bien s’installer au milieu de terrain la saison prochaine.
Tchouaméni “veut être important” dans le nouveau Real
“C’est un pilier fondamental de l’équipe”, assure un Xabi Alonso dithyrambique. “C’est un pilier par le poids qu’il a, les différentes fonctions qu’il peut occuper… À sa position, il doit toujours être en train de prendre des petites décisions pour aider tout le collectif.”
Après quelques jours de collaboration entre les deux hommes, la connexion passe parfaitement. “Ça fait peu de temps qu’on est ensemble, mais je crois qu’il a cette envie de progresser, s’améliorer, vouloir être important, et cette bonne prédisposition est très important”, raconte Xabi Alonso. “Avec le coach ça se passe bien, confirme Aurélien Tchouaméni. Il donne beaucoup de conseils et en plus il a été milieu donc il peut nous aider. On est content de l’avoir avec nous et on commence à comprendre ce qu’il veut de nous”.
À l’entraînement, le Français décrit un entraîneur, “exigeant”, qui demande “énormément d’intensité”. Un coach très proche des joueurs, qui participe à certains exercices crampons aux pieds.
Plus de 50% des matchs au poste de défenseur
Pour Aurélien Tchouaméni, l’enjeu est de réaliser une saison pleine au milieu de terrain, à un an de la Coupe du monde. Chez les Bleus, il est l’un des plus inamovibles dans ce secteur. Au Real, sur ses 53 matchs disputés cette saison, il a occupé un poste de défenseur central pendant au moins une partie du match à 31 reprises.
Dans l’esprit de Xabi Alonso, Aurélien Tchouaméni est bien un milieu de terrain. Mais à l’instar de son changement de poste à Al Hilal, ce sont surtout les pépins physiques des défenseurs qui peuvent l’obliger à baisser d’un cran. “Je ne sais pas ce qui va se passer pendant la saison”, avoue Xabi Alonso à ce sujet en conférence de presse.
Ces dernières semaines, la presse espagnole appelle également à recruter un milieu de terrain supplémentaire. La concurrence pourrait se corser, au Français de rester le “pilier fondamental” qu’il est aux yeux de son coach.