De passage dans Apolline Matin ce jeudi sur RMC, Jérôme Rothen est revenu sur la qualification du PSG pour la finale de la Ligue des champions après avoir éliminé Arsenal, la veille au Parc des Princes, au terme d’une demi-finale retour déjà historique (2-1).
Il a vibré comme rarement, avec son casque et son micro, dans la fournaise du Parc des Princes. Comme tous les amoureux du PSG, Jérôme Rothen a vécu un grand moment mercredi soir en commentant sur RMC la demi-finale retour de Ligue des champions remportée face à Arsenal (2-1). Un succès qui a scellé la qualification des Parisiens pour la finale, après leur victoire à Londres lors du match aller (0-1).
“C’était particulier”, a témoigné Rothen ce jeudi dans Apolline Matin. “Des grands matchs, on en a vécu. J’ai eu la chance d’en vivre sur le terrain. Là, c’est complètement différent. Il ne faut pas être nostalgique. Moi, ça fait dix ans que j’ai arrêté donc maintenant l’adrénaline vient comme ça, d’être assez proche du terrain, aux commentaires, entouré de personnes passionnées. C’est fantastique de vivre ça. Ce sont des moments uniques, dans tout ce qu’il s’est passé avant et pendant le match. Et puis ça fait longtemps qu’on attend le PSG en finale de la Ligue des champions, donc forcément, il y a de l’émotion. Elle n’est pas à la hauteur de celle des joueurs, parce que j’imagine que c’est fabuleux ce qu’ils vivent, mais on la prend aussi.”
“Les dirigeants sont très fiers de l’image que donne ce PSG-là”
L’ancien milieu de terrain du PSG (2004-2009), natif de la région parisienne, a d’ailleurs eu du mal à retenir ses larmes au coup de sifflet final: “Il y a eu beaucoup d’émotions après le match. C’est quelque chose, quand tu es attaché à un club et à un sport. Mais je canalise aussi mon émotion parce que je sais aussi que rien n’est gagné, parce qu’il y a une finale. Et pour qu’elle soit belle et que le parcours soit fabuleux, il faut la gagner.”
Au-delà du résultat sportif, Jérôme Rothen salue la qualité de jeu et l’état d’esprit de cette équipe parisienne: “J’ai toujours défendu le Paris Saint-Germain de cette formule-là. Parce que je trouve que les choix qui ont été faits ont été judicieux et le club en avait besoin. Pour preuve, c’est qu’au bout d’à peine deux ans, ils sont en finale de la plus belle des compétitons. Depuis le début de l’ère qatarie, je pense que c’est le match qui a créé le plus d’émotions. Le président (Nasser Al-Khlaïfi) et les dirigeants, avec qui je parle souvent, sont très fiers de l’image que donne ce PSG-là. A l’image du chef d’orchestre Luis Enrique.”
“Entre le PSG et l’Inter, il n’y a pas de favori”
Désormais, notre consultant RMC Sport attend avec impatience la finale face à l’Inter, qui aura lieu le 31 mai à l’Allianz Arena de Munich: “Les cartes sont redistribuées, c’est sûr. Il n’y a pas de favori. C’est du 50-50. Tout est remis à zéro en finale, parce qu’elle ne se gagne pas sur la régularité de la saison. Il faut arriver le jour J avec les meilleures qualités physiques possibles, parce que ça se gagne dans la tête mais surtout physiquement. Et les joueurs donnent tellement, donc physiquement ils arrivent à bout. Est-ce que les Parisiens sauront donner et prendront la mesure de l’Inter?”