Faute d’avoir reçu les documents nécessaires à temps, la commission des licences portugaise a envoyé Boavista, l’un des clubs de Gérard Lopez, en cinquième division.
Une nouvelle catastrophe pour l’un des clubs de Gérard Lopez. Un an après la relégation bordelaise en National 2, le club portugais de Boavista va connaître le même destin. Dernier cette saison en première division et en principe relégué, Boavista n’a pas soumis à temps les documents pour évoluer au deuxième niveau national. Ni en troisième division, comme noté par O Jogo.
Trois jours pour faire appel
En l’état, Boavista repartira dans les rangs amateurs, au cinquième échelon de la pyramide. La commission des licences a refusé le dossier de Boavista, en raison de l’absence de deux certificats, l’un attestant d’une situation de cotisations régularisées et l’autre en lien avec la situation fiscale. La direction a la possibilité d’effectuer un dernier recours en appel, sous trois jours.
Boavista, dont Gérard Lopez est propriétaire à 66%, est criblé de dettes. Le deuxième club de la ville de Porto cumule les factures impayées, au point même de pousser son fournisseur d’électricité à couper le courant dans son stade en avril dernier. Ces dernières saisons, Boavista avait été interdit de recrutement lors de cinq mercatos (sur six).
En 2022, le club belge de Mouscron, également détenu par Gérard Lopez, avait été rétrogradé administrativement de D2 belge au niveau amateur. En décembre 2020, Lopez avait cédé le LOSC dans une situation financière très compliquée. Quelques mois plus tard, les Dogues avaient malgré tout décroché le titre en Ligue 1. “Le club était mort économiquement”, avait noté l’actuel président Olivier Létang en 2023 lors d’une audition au sénat.