Pour la première fois depuis le décès de Diogo Jota et son frère, Liverpool va jouer à Anfield, et affrontera l’Athletic Club en amical ce lundi. Avant la rencontre, le capitaine des Reds Virgil Van Dijk a confié qu’il était “très étrange” de rejouer au football après une telle perte.
“C’est encore un peu surréaliste.” Virgil Van Dijk a du mal à s’imaginer rejouer à Anfield après le décès de son ami et coéquipier Diogo Jota dans un accident de voiture avec son frère André cet été. Le capitaine de Liverpool doit pourtant mener son équipe en match amical face à l’Athletic Club ce lundi, pour le premier match des Reds dans son enceinte depuis le décès du numéro 20.
“Pour être honnête, cela reste encore un peu surréaliste, mais nous faisons de notre mieux pour faire face à la situation en tant qu’équipe, et nous essayons tous de donner le meilleur de nous-mêmes afin de traverser cette période très difficile”, confie Van Dijk au site web de Liverpool ce lundi.
“Avec tout ce qui s’est passé, c’est étrange de devoir maintenant essayer de continuer à travailler, à jouer au football. Nous n’oublierons jamais Diogo, bien sûr, mais nous devons simplement essayer d’honorer sa mémoire. C’est ce que nous essayons de faire chaque jour”, assure le capitaine du club.
“Nous devons prendre soin de la famille de Diogo”
S’il se dit très heureux de rejouer à Anfield, il n’oublie pas d’apporter son soutien à la famille des deux joueurs décédés tragiquement “à Rute et aux enfants”. “Ce sont eux qui doivent toujours passer en premier dans tout cela. Nous ne devons jamais l’oublier, et nous ne pouvons imaginer leur douleur en ce moment.”
Il assure que Liverpool a apporté “un soutien sans faille dans cette épreuve” aux joueurs et à l’entourage de Diogo Jota: “Vous avez tous pu voir les hommages et les projets qui ont été mis en place. J’ai discuté avec de nombreuses personnes au sein du club, et je pense que la manière dont tout a été géré jusqu’à présent est la meilleure possible.”
“Je reviens toujours au fait que nous devons prendre soin de la famille de Diogo, de ses parents, et c’est le plus important. On pense à tellement de choses différentes, et c’est difficile à gérer. On ne peut pas imaginer la douleur, les sentiments qu’ils éprouvent. C’est pourquoi nous essayons d’être là autant que possible, les uns pour les autres également. C’est aussi pour cela qu’il est très important que nous honorions et perpétuions son héritage, non seulement pour le moment et les prochains mois, mais aussi longtemps que possible, car c’est ce qu’il mérite”, insiste Van Dijk.