Mauricio Pochettino, sélectionneur des Etats-Unis, a déploré une décision arbitrale défavorable lors de la défaite de son équipe en finale de la Gold Cup (2-1), disputée dimanche à Houston… dans un stade acquis à la cause du Mexique.
Mauricio Pochettino a manqué l’occasion de décrocher son premier titre avec les Etats-Unis. Son équipe s’est inclinée face au Mexique (2-1) dimanche en finale de la Gold Cup malgré une ouverture du score précoce de Chris Richards. A l’issue de la rencontre, l’Argentin a déploré le manque de courage de l’arbitre pour ne pas avoir sifflé un penalty en faveur des Américains pour une main du défenseur Jorge Sanchez dans sa surface de réparation (67e). Et selon lui, cette décision a été influencée par l’ambiance très favorable aux Mexicains dans un match pourtant disputé aux Etats-Unis, à Houston.
“Il est important que les supporters soutiennent l’équipe, pas seulement via Instagram”
“En réalité, si cela s’était produit dans la surface adverse, c’était forcément un penalty”, a déclaré l’ancien entraîneur du PSG (2021-2022). “Le joueur avait le genou à terre et a poussé la main sur le ballon. Ce n’est pas que la main était déjà au sol et que le ballon a touché le ballon. Pour moi, c’était gênant de voir cette situation et c’est une honte. Je comprends que 70 000 personnes [dans les tribunes], vous savez, donner ce penalty, ce n’est pas facile.”
Si la rencontre s’est bien jouée aux Etats-Unis, une majorité des spectateurs étaient acquis à la cause de la Tri, dans la ville texane, proche de la frontière mexicaine. Et cela n’a pas plu à Pochettino qui a lancé un appel à la mobilisation populaire un an avant la Coupe du monde 2026 co-organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.
“Je pense que nous avons besoin du public”, a-t-il déclaré. “Nous avons besoin des supporters. Les supporters ont un an pour comprendre l’importance des supporters dans le football. Il est important que les supporters soient présents au stade, qu’ils restent avec l’équipe, qu’ils la soutiennent, pas seulement via Instagram, les réseaux sociaux ou en la soutenant. Il faut être là et transmettre l’énergie.”