Coupe du monde des clubs: prochain adversaire du PSG, ça donne quoi Botafogo?

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Auréolé de succès l’année passée (Copa Libertadores, Championnat du Brésil), le Botafogo a connu des lendemains de fête bien difficiles. Le travail de Renato Paiva a fini par relancer une machine enrayée, reboostée avant la Coupe du monde des clubs par un recrutement malin. État des lieux du club carioca avant son match contre le PSG, dans la nuit de jeudi à vendredi (3 heures, heure française).


Vainqueur de la Copa Libertadores en novembre, du Brasileirao en décembre, Botafogo brillait de mille feux au sortir d’un hiver merveilleux. Equipe phare du continent sud-américain, institution du Brésil par laquelle sont passés Garrincha, Didi ou encore Jairzinho, le club de John Textor a eu bien du mal à digérer tous ses succès.

Avant leur affrontement dans la nuit de jeudi à vendredi, en deuxième journée de la Coupe du monde des clubs, le PSG, équivalent du club carioca en Europe (Ligue 1, Ligue des champions…), doit espérer qu’il ne marchera pas dans ses traces ces prochains mois. Six mois après son doublé historique, Botagofo n’est plus vraiment celui qu’il était. Sa situation a même, un temps, fait rejaillir les (pas si) vieux démons de 2021, lorsque le club de Rio de Janeiro était relégué en Serie B.

La faute à un exode massif ces derniers mois, conséquence de belles performances sur la scène continentale qui n’ont pas manqué d’attirer l’oeil sur le Vieux-Continent. La rançon du succès. Entraîneur du sacre, Artur Jorge n’a pu être retenu (départ à Al-Rayyan, au Qatar), pas plus que les deux meilleurs joueurs du club, Thiago Almada (prêté à Lyon, autre club de Textor) et Luiz Henrique (vendu 33 millions d’euros au Zénith Saint-Pétersbourg).

Un mélange de talents locaux et de grognards sud-américains

Qualifié pour la Coupe du monde des clubs grâce à sa Copa Libertadores, le club carioca a connu de nombreuses turbulences depuis. Les coachs se sont succédés (l’intérimaire Carlos Leiria, Claudio Caçapa, Renato Paiva), sans grand succès. Le dernier cité, formateur notamment de Gonçalo Ramos et Renato Sanches à Benfica, a redonné quelques couleurs au champion d’Amérique du sud. Qualifié pour les huitièmes de la Copa Libertadores, 8e du championnat à un tiers du parcours, Botafogo surfe sur une dynamique un peu plus positive.

Pour tenter de bien figurer au Mondial des clubs, vitrine importante pour le football sud-américain, John Textor a misé sur quelques visages connus en Europe. Arthur Cabral (ex-Benfica) et Joaquin Correa (ex-Inter Milanet OM) doivent apporter leur expérience du haut niveau aux partenaires d’Alex Telles (ex-Manchester United), Danilo Barbosa (ex-Nice) et Artur (ex-Zénith).

Tous les deux buteurs lors de la première journée contre les Seattle Sounders (2-1), l’attaquant Igor Jesus et le prometteur défenseur Jair Cunha (20 ans) devrait rejoindre l’Europe et Nottingham Forrest après la compétition, tout comme le latéral Cuiabano. Aucun élément d’O Glorioso n’a toutefois été convoqué dans la première liste de Carlo Ancelotti avec le Brésil.

Romain Daveau Journaliste RMC Sport

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