Après son large succès 4-0 face à l’Atlético de Madrid, le PSG est tombé de haut en s’inclinant face à Botafogo (1-0) lors de la deuxième journée de la Coupe du monde des clubs. L’heure est à la remobilisation dans les rangs parisiens, avant le match décisif face à Seattle lundi.
Ils n’étaient plus habitués à ça. Les joueurs du PSG ont pris un coup sur la tête en s’inclinant contre Botafogo dans la nuit de jeudi à vendredi (1-0), dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe du monde des clubs. Le vainqueur de la dernière Ligue des champions s’est fait surprendre par le tenant du titre en Copa Libertadores, avec un but encaissé en première période qui empêche Paris de valider sa qualification pour les huitièmes de finale.
Une surprise que les hommes de Luis Enrique doivent rapidement digérer: lundi, c’est la qualification qui se joue dans le match décisif face à Seattle (21h heure française). Mais côté parisien, on pense sans mal au rebond. Car même si la défaite fait mal, le champion d’Europe a des ressources. Les têtes étaient certes basses au coup de sifflet final mais Luis Enrique, son staff et les joueurs ont vite trouvé des facteurs d’explication.
Notamment le bon niveau de Botafogo qui, à l’instar de ses homologues sud-américains, affiche une très belle forme et est parvenu à arracher la victoire dans un match globalement dominé par le PSG. Il faut dire que certains Parisiens ont souffert physiquement: la soixantaine de matchs joués depuis le début de la saison commence à peser dans les jambes, face à des joueurs de Botafogo beaucoup plus frais physiquement. C’est cet écart physique qui explique en partie la grande forme des équipes sud-américaines depuis le début de la Coupe du monde des clubs, à l’instar de Flamengo, Palmeiras voire Fluminense ou Boca Juniors.
Une forme de relâchement a aussi pu s’installer après les cartons face à l’Inter Milan (5-0) en finale de Ligue des champions puis contre l’Atlético lors de la première journée de la phase de poules de la Coupe du monde des clubs. Il faut aussi ajouter la volonté de Luis Enrique et son staff de laisser les têtes parisiennes se régénérer un peu dans cette saison à rallonge, surtout après un tel aboutissement européen le 31 mai dernier.
Reste que ce revers surprise contre Botafogo n’est pas pris à la légère: joueurs comme staff le considèrent comme un bon rappel à l’ordre. D’autant plus salvateur qu’il intervient dans un match qui n’était pas encore décisif. Face à une équipe de Seattle sur le papier d’un calibre inférieur au club brésilien, l’enjeu sera dans toutes les têtes: la validation d’une place en huitième de finale, avec la même motivation que durant toute la saison. Et l’ambition, elle non plus, ne change pas: gagner