Manchester City: "J’adore ça", Erling Haaland assume les moqueries sur ses "buts faciles"

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Erling Haaland, attaquant de Manchester City, assume de marquer des buts facile, l’une des critiques les plus souvent émises à son sujet, dans une interview au prestigieux magazine dont il fait la une en août.


Comme d’illustres sportifs avant lui (Thierry Henry, Kylian Mbappé, Lionel Messi ou LeBron James), Erling Haaland (25 ans) fait la une du prestigieux magazine américaine, Time, en août. L’attaquant de Manchester City se livre dans un long portrait lui étant consacré sur son parcours d’une grande précocité et sa folle réussite devant le but. Le 26 juin dernier, il a atteint la barre des 300 buts en carrière en 370 matchs, un temps record quand il a fallu 409 matchs à Kylian Mbappé pour atteindre cette barre symbolique, 418 à Lionel Messi et 554 à Cristiano Ronaldo.

“J’aime bien qu’on me qualifie de marchant de tap-in”

Dans l’interview, il a pris le contre-pied d’une critique régulièrement émise à son sujet, celle de ne marquer que des buts faciles. Des “tap-in” en anglais, pour illustrer la manière de pousser le ballon dans le but sans adversité. “Quelle est la chose la plus difficile dans le football?”, lance-t-il dans une question rhétorique. “Si vous êtes un ‘marchand de tap-in’, cela signifie que vous marquez beaucoup de buts, non? Voilà, en quelque sorte, la réponse. J’aime ça si les gens me qualifie de marchant de tap-in. J’adore ça. Cela signifie que vous faites quelque chose de bien. Ce que beaucoup d’autres ne peuvent pas faire.”

Le buteur a aussi refusé le statut de meilleur joueur du monde. “Non, je suis l’un d’eux”, précise-t-il en rebondissant Messi et Ronaldo. “Leurs records, personne ne les leur prendra. Même pas moi.” Une réponse franche et davantage développée que ses premières interviews auxquelles il répondait très souvent laconiquement en deux mots ou à peine plus. Il estime avoir pris en maturité à ce sujet.

“Oui, je suis plus âgé et plus mature, c’est sûr”, confie l’international norvégien (43 sélections, 42 buts) sur sa communication. Il reproche aussi le maque de pertinence des questions de journalistes. “On me demandait: ‘quel temps a-t-il fait aujourd’hui?’ Je répondais: ‘Il fait beau’. On obtient ce qu’on demande. C’était tout mon propos. Posez des questions stupides, et vous obtiendrez une réponse stupide.”

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