Après avoir été corrigé par le Bayern Munich (10-0) et Benfica (6-0), Auckland City va boucler sa Coupe du monde des clubs 2025 face à Boca Juniors, ce mardi à Nashville (21h). Et ce pourrait être le dernier match des amateurs néo-zélandais dans la compétition. Un changement de règlement devrait permettre aux meilleures équipes de leur pays de disputer les prochaines éditions.
Eviter une nouvelle raclée et inscrire au moins un but, si possible. Après avoir été atomisé par le Bayern Munich (10-0) et Benfica (6-0), Auckland City va tenter de sortir la tête un peu moins basse de la Coupe du monde des clubs 2025. Les amateurs néo-zélandais ont rendez-vous avec Boca Juniors, ce mardi à Nashville (21h), lors de la dernière journée du groupe C. Déjà éliminés, les Navy Blues tenteront de résister un peu au club mythique de Buenos Aires, qui devrait tout de même l’emporter facilement.
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Ce match déséquilibré pourrait bien être le dernier d’Auckland City dans la compétition. Un changement de règlement devrait permettre aux meilleurs clubs néo-zélandais de disputer les prochaines éditions. Car l’équipe entraînée par Paul Posa, vainqueur des quatre dernières éditions de la Ligue des champions d’Océanie, n’est pas la plus forte de Nouvelle-Zélande, où le championnat national se compose uniquement de formations amateures. Deux autres clubs, les Wellington Phoenix et Auckland FC, évoluent avec un statut professionnel au sein de la A-League australienne. Mais ils ne peuvent pour l’instant pas participer à Ligue des champions d’Océanie, qualificative pour le Mondial des clubs. C’est ce point de règlement qui devrait évoluer d’ici à la prochaine édition dans quatre ans.
Les joueurs ont posé des congés pour venir à la Coupe du monde des clubs
Une manière de ne pas se retrouver à nouveau avec un écart de niveau abyssal entre des cadors mondiaux et une équipe classée par Opta au 5070e rang mondial, derrière Onet-le-Château, un club de l’Aveyron qui évolue en National 3. Selon Transfermarkt, l’effectif d’Auckland City, qui ne compte aucun professionnel, pèse au total moins de 5 millions d’euros. Tous les joueurs ont un métier à côté du football. Certains sont enseignants, d’autres agents immobiliers ou représentants de commerce. La plupart des joueurs ont posé des congés, parfois sans solde, pour parcourir près de 12.000km et venir disputer le Mondial des clubs.
“Il y a une énorme différence entre l’Europe et le reste du monde, notamment l’Océanie”, a confié au Parisien le gardien Conor Tracey, qui est aussi cariste dans une entreprise pharmaceutique. “Sachant que c’est une Coupe du monde, il faut inclure tout le monde, y compris notre petit coin dans le Pacifique. Nous avons travaillé dur pour en arriver là, ce n’était pas facile.”